“C’étaient des trésors inestimables du passé – et, tout à coup, j’étais convaincu. Je savais ce que je voulais faire : collectionner des fossiles.” - Joan Wiffen
Début de vie
Joan Wiffen est née en 1922 à Auckland en Nouvelle-Zélande. Elle arrête sa scolarité à 12 ans car son père ne voyait pas la nécessité de l’enseignement supérieur pour les femmes. A partir de ses 20 ans, elle s'engage dans la Women’s Auxiliary Air Force, une force féminine auxiliaire de la Royal Air Force pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle travaille par la suite dans un clerc.
Une femme autodidacte
Après quelques années de mariage, le mari de Joan inscrit à des cours de géologie tombe malade et ne peut participer à toutes les classes; Joan prend sa place. Elle n’est donc pas une scientifique professionnelle mais seulement amateure. Grâce à ses cours, mais aussi sa grande observation et logique elle apprend à repérer des fossiles, les extraire, les identifier etc… Grâce à cette “ignorance” du domaine scientifique, elle n’a pas connaissance de la théorie selon laquelle les dinosaures n’étaient pas en Nouvelle-Zélande, ce qui ne l’empêche pas d’explorer ce territoire. On l’a surnomma “la dame dinosaure” même si elle préférait “la femme dinosaure”.
Ses découvertes
En suivant une ancienne carte géologique indiquant des os de reptiles dans la vallée de Te Hoe, elle fait la découverte de l’os de la queue d’un dinosaure théropode dans la vallée de Maungahouanga. Elle découvrit par la suite plus d’une demi-douzaine de restes de dinosaures, dont un ankylosaure cuirassé, un hypsilophodon, ainsi qu'un reptile volant ptérosaure et des reptiles marins. En 1988, Joan publie un article sur le premier fossile de ptérosaure (voir la photo ci-dessous) trouvé en Nouvelle-Zélande. Elle reçoit en 1994, un doctorat honorifique de l’Université Massey.
En juin 2009, Wiffen décède à l'âge de 87 ans. La plupart de ses découvertes de fossiles sont conservées à GNS Science, un organisme de recherche gouvernemental en Nouvelle Zélande. Elle et son travail sont immortalisés grâce à ses nombreuses publications scientifiques sur les biotes du Crétacé supérieur, notamment les poissons osseux, les tortues marines, les mosasaures, les plésiosaures, les dinosaures et les ptérosaures. Ces articles sont les fondements de la paléontologie et inspirent de nombreux paléontologues. Notamment, Dr Ralph E. Monar, paléontologue et co-auteur de nombreuses publications de Joan Wiffen déclare:
“Joan a montré qu'un esprit intéressé, logique et critique est le facteur de réussite le plus important.”
Écrit par Mathilde J. et édité par Tiffanie C.
Sources
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