La splendeur de notre Faune : Une richesse à protéger et à préserver 🌿🐾
La faune représente un trésor inestimable de diversité et de beauté dans notre monde naturel. En explorant les habitats variés et les comportements fascinants des espèces, nous découvrons l'importance vitale de préserver ces écosystèmes uniques. Engageons-nous ensemble dans la protection de notre faune sauvage, car chaque espèce compte pour maintenir l'équilibre de notre planète. L'avenir de la biodiversité dépend de notre engagement aujourd'hui ! 🌍🐾
Découvrons la diversité de la faune sauvage avec Diorne Zausa, une biologiste spécialiste de la faune !
Je suis Diorne Zausa, j’habite à Abidjan en Côte d’Ivoire (Afrique de l’Ouest) et je suis une zoologiste, plus précisément, je suis actuellement doctorante en Biologie de la conservation et Gestion de la faune à l’Université Félix Houphouët-Boigny à Abidjan, Chercheuse associée au Centre Suisse de Recherches Scientifiques en Côte d’Ivoire (CSRS) dans le groupe de recherche Conservation et Valorisation des Ressources Naturelles et Secrétaire Générale de l’ONG Action pour la Conservation de la Biodiversité en Côte d’Ivoire (ACB-Côte d’Ivoire).
Mes missions
Mon rôle en tant que zoologiste est de mener des recherches sur les espèces animales et en particulier les mammifères dans leurs habitats naturels. Faire des inventaires et des études pour voir si les espèces sont menacées au niveau local et quelles sont les pressions qui sont exercées sur elles. J’ai aussi pour rôle de mettre en évidence ces pressions et proposer des solutions durables pour le maintien des habitats naturels et préserver ainsi les populations animales. Les zoologistes et toutes personnes travaillant dans le domaine de la faune sauvage jouent un rôle important, car ils permettent de mieux connaitre notre environnement, mieux identifier les espèces qui nous entourent et les menaces qui pèsent sur elles et elles permettent ainsi de sensibiliser et de mener des actions pour stopper les tendances néfastes et permettre un maintien des écosystèmes, des services écosystémiques qui en découlent et de la biodiversité.
Les zoologistes et toutes personnes travaillant dans le domaine de la faune sauvage jouent un rôle important
Une journée avec moi
Il n’y a pas vraiment de journée typique. Cela dépend du projet sur lequel on travaille. Je fonctionne par la réalisation de projet de recherches ou d’actions. Il faut tout d’abord identifier une problématique dans un contexte donné et écrire un projet dessus et le soumettre à des appels à financements. Sur 10 soumissions à des appels, c’est peut-être un financement qu’on obtiendra pour commencer le projet. Il y a ainsi une partie bureautique, où l’on doit faire de la recherche bibliographique, de la rédaction, des échanges avec les collègues, etc. Lorsque le financement est obtenu, il y a la partie de terrain, donc soit la collecte des données pour les projets de recherches, soit la réalisation des activités du projet sur le terrain pour les projets d’actions. C’est ma partie préférée, car c’est le moment où je peux être dans la nature et faire des observations directes ou indirectes des espèces. Puis, il y a encore une phase de bureautique par la suite avec l’analyse des données, la rédaction des rapports, la réalisation des documents de vulgarisation, la rédaction d’articles scientifiques, les rapports financiers, etc. Pour finir, il y a aussi la partie restitution avec la possibilité d’aller dans les villages dans lesquels nous avons fait l’étude pour présenter les résultats aux populations concernées, mais aussi auprès des institutions qui travaillent dans le secteur, ainsi que des présentations orales au sein de son centre de recherche ou dans des conférences nationales et/ou internationales.
Mon parcours
Depuis que j’ai sept ans, je sais que je veux être Zoologiste, car je considérais déjà que le monde est un tout et que si les animaux disparaissent, les humains aussi et comme je trouvais qu’il y avait déjà beaucoup de personnes qui s’occupent des humains, j’ai décidé de m’occuper des animaux qui n’ont pas la possibilité de se défendre seuls face à la destruction de la nature causée par les humains.
J’ai commencé mon parcours universitaire en France à l’Université de Bordeaux avec une licence en Biologie des Organismes et des Écosystèmes et j’ai poursuivi en Master Recherche en Écophysiologie et Éthologie à la Faculté des Sciences de la Vie de l’Université de Strasbourg. Ce parcours m’a permis d’acquérir des compétences fortes en matière de rigueur scientifique, ainsi que les connaissances nécessaires pour avoir un avis critique et être autonome pour intégrer des projets de recherche dans le domaine de la biologie animale.
Désirant me concentrer sur la faune africaine, j’ai décidé dès la licence de faire des stages optionnels pour commencer à me familiariser avec les mammifères en Côte d’Ivoire. J’ai ainsi fait un stage au Zoo national d’Abidjan en 2013 où j’ai travaillé sur plusieurs domaines dont l’éthologie avec le comportement alimentaire des primates, les sciences vétérinaires avec la coproscopie pour étudier les parasites qui infectent les animaux du zoo, ainsi que sur la réhabilitation des enclos avec un zoologiste anglais. J’ai poursuivi avec un stage optionnel pendant les vacances scolaires au Zoo Bordeaux-Pessac en France entre 2013 et 2014 où j’ai fait une étude comparative du fonctionnement de parcs zoologiques de différents pays (France et Côte d’Ivoire). Ces deux stages m’ont permis d’acquérir des compétences en gestion de la faune en captivité et sur la gestion d’un établissement contenant de la faune sauvage.
Pendant mon master, j’ai fait un stage au sein d’une équipe de l’IPHC-DEPE du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) à Strasbourg (France) qui portait sur l’influence de la culture sur le comportement social de traversée des piétons : de Strasbourg à Nagoya (Japon). Cette étude a contribué à la publication d’un article scientifique dans une revue internationale et dont les résultats ont été relayés dans plusieurs médias de vulgarisation. Elle a aussi fait l’objet d’une présentation sous forme de poster lors de la Conférence de la SFECA en 2015. En cette même année, j’ai intégré le Centre Suisse de Recherches Scientifiques en Côte d’Ivoire (CSRS) en réalisant un autre stage optionnel sous la supervision du Prof. Inza Koné, au sein du programme Recherche et Actions pour la Sauvegarde des Primates en Côte d’Ivoire (RASAP-CI) qui avait pour thème : « Détermination des Indicateurs de base pour l’évaluation de l’impact de la gestion communautaire de la Forêt des Marais Tanoé-Ehy (FMTE) ». Grâce à ce stage, j’ai acquis des compétences en matière d’enquêtes dans les villages et comment intégrer les populations pour assurer une gestion durable des ressources naturelles.
J’ai notamment pu présenter les résultats de cette étude lors d’une communication orale au Congrès inaugural de la Société africaine de Primatologie (...) j’ai alors obtenu le prix de la meilleure communication orale (...)
J’ai ensuite réalisé mon stage de fin d’étude de master au Parc national de Taï au sein du projet Taï Monkey project (TMP) du CSRS. Le sujet de ce stage portait sur les stratégies de fourragement chez les Mones de Campbell, Cercopithecus campbelli, dans le Parc national de Taï. Grâce à ma conviction et ma détermination d’avoir des résultats rigoureux, j’ai pu surmonter de fortes pressions subit en forêt et mener cette étude jusqu’au bout. J’ai obtenu les données nécessaires pour soutenir et rédiger mon premier article scientifique, en tant que première autrice. J’ai notamment pu présenter les résultats de cette étude lors d’une communication orale au Congrès inaugural de la Société africaine de Primatologie (SAP) qui s’est tenu à Abidjan en juillet 2017. J’ai alors obtenu le prix de la meilleure communication orale pour cette présentation.
Souhaitant poursuivre en doctorat sur un thème qui se concentre sur les zones naturelles négligées et les espèces encore présentes, j’ai écrit un projet avec mon encadreur. Le thème est le suivant : « Distribution et statut de conservation des moyens et grands mammifères dans des forêts résiduelles du sud-est de la Côte d’Ivoire ». J’ai soumis le projet à plus d’une quinzaine de bailleurs de fonds en deux ans et j’ai obtenu mon premier financement auprès de la Fondation Marcel Bleustein-Blanchet pour la Vocation, qui est une bourse donnée aux jeunes de moins de 30 ans qui ont une vocation depuis longtemps et qui la poursuit malgré les difficultés familiale et financière et à qui, il manque un peu de soutien pour atteindre leur vocation. J’ai donc reçu le Prix de la Vocation en 2018 avec une promotion d’une quinzaine de jeunes. Par la suite, j’ai eu un soutien financier accordé par le CSRS, sur deux ans, pour soutenir l’achat de matériel et la réalisation de mission sur le terrain. J’ai continué de chercher des fonds complémentaires pour réaliser l’ensemble de la méthodologie et j’ai obtenu le soutien de la Fondation Rufford avec un Small Grant qui m’a permis de finir ma collecte de données mais aussi de faire une restitution dans les villages riverains de ces sites d’études de certains résultats et ce fut fortement apprécié par la population. De plus, j’ai bénéficié d’une bourse libre de deux ans du PASRES suite à une candidature, pour me soutenir dans mes dépenses quotidiennes pour que je puisse me concentrer sur mon étude. Malgré le désintérêt des bailleurs pour les espèces dites communes et les espaces naturels négligés, je n’ai pas baissé les bras et j’ai redoublé d’efforts pour mener à bien mon projet de thèse. Un article scientifique a été publié dans la revue internationale Mammalia sur les premiers résultats de mes recherches.
En plus de mon parcours universitaire, j’ai participé à plusieurs activités et travaux de recherche, notamment avec le programme RASAP-CI, dans lequel je suis la chargée du suivi-évaluation depuis 2020 et cela m’amène à effectuer plusieurs missions sur le terrain auprès des populations riveraines pour m’assurer que les projets fonctionnent bien et identifier les points à améliorer. J’ai ainsi contribué au classement de la Forêt des Marais Tanoé-Ehy (FMTE) en Réserve Naturelle Volontaire. De plus, j’ai participé à beaucoup d’activités et d’événements organisés par le CSRS et ma palette de compétences variées m’a permis de faire la traduction de documents éducatifs, de faire partie de l’équipe d’organisation du Colloque International sur la Recherche Transformationnelle en Afrique subsaharienne en 2021, d’intégrer l’équipe de communication du CSRS en tant que représentante du groupe de recherche Conservation et Valorisation des Ressources Naturelles (CVRN) et depuis 2023, j’ai été nommée Coordinatrice d’animations scientifiques et supervise l'organisation du Student Meeting et du Journal Club chaque semaine.
Je n’hésite pas à suivre des MOOCs pour compléter mes compétences et j’ai actuellement pu suivre une douzaine avec succès. J’ai aussi été sélectionnée en 2022 pour faire partie de la première promotion de jeunes académiques formés au traitement, à l’analyse et à l’interprétation de données de suivi de la faune sauvage. Cette formation financée par la fondation Volkswagen et Re :wild a réuni une vingtaine de jeunes africains en Côte d’Ivoire en 2022 et au Rwanda en 2023 pour les former à l’utilisation du logiciel R et à la rédaction d’article scientifique. Un article est en préparation dans lequel je serai 3ᵉ auteur parmi une dizaine d’auteurs.
J’ai récemment été sélectionnée comme mentoré pour le Programme de mentorat de l’UNESCO pour les professionnels africains du patrimoine mondial. Le Centre du patrimoine mondial de l'UNESCO, en collaboration avec le Fonds pour le patrimoine mondial africain (FPMA) et les trois organisations consultatives (ICOMOS, ICCROM et UICN) ont créé ce programme de mentorat afin de donner l'occasion aux professionnels africains du patrimoine de devenir des experts et de s'impliquer davantage dans la mise en œuvre des activités de la Convention du patrimoine mondial.
J’ai de plus, grâce à mon parcours, obtenu en 2023 le Prix national de la meilleure jeune fille scientifique lors de la Quinzaine internationale des Sciences et Technologies (QIST) en Côte d’Ivoire.
Mon expérience en tant que femme
Dans le “monde de la zoologie » ou de la recherche de manière générale, j’ai dû faire face à certains problèmes concernant le genre. Il y a peu de femmes dans mon domaine en Côte d’Ivoire et surtout qui va vraiment en forêt prendre des données. Je me suis sentie un peu seule et un peu perdue, car je ne savais pas réellement à qui poser certaines questions pratiques en tant que femme. Néanmoins, c’était aussi un avantage pour moi parce que, j’ai ainsi pu épater les assistants qui m’accompagnaient puisqu'ils ne pensaient pas qu’une femme pouvait faire ce genre d’activité avec tant de détermination. J’ai eu l’habitude, depuis petite, de jouer avec les garçons et avoir pas mal d’amis hommes et donc de me retrouver dans un environnement « d’hommes » ne me dérange pas. Malheureusement, j’ai été victime de harcèlements sexuels en forêt et c’est la nature qui m’entourait et mon objectif de stage qui m’ont permis d’aller jusqu’au bout de mon stage et de le terminer avec mention. Mais ça laisse toujours une marque et il est important de parler de ce genre de choses et de signaler, même si sur le moment, c'est assez difficile. Je suis fière d’être une femme en science et j’espère que mon attitude permet aussi à mes collègues d’imager que leurs filles puissent aussi faire de la science. Chaque personne devrait avoir le droit de faire le métier qu’elle veut peu importe son genre. La notion de genre est de plus en plus prise en compte dans les projets, mais il reste encore beaucoup de choses à faire.
Ce dont je suis fière
Ce dont je suis la plus fière, c’est d’avoir pu réaliser toutes ces missions dans des forêts tropicales, souvent marécageuses, en tant que cheffe d’équipe, malgré ma peur des araignées, et d’avoir pu épater des gardes forestiers et des collègues par ma persévérance et mon énergie. Je suis fière d’avoir pu réaliser mon projet de doctorat sur des espaces naturels négligés et obtenir des financements pour réaliser mes recherches là-bas afin d’évaluer la situation et pouvoir alarmer sur la disparition locale d’espèces dites communes. Mon but étant de pouvoir contribuer de manière significative à la préservation de la nature en m’intéressant aux espèces et aux espaces négligés qui risquent de disparaitre à moyen terme.
Volontariat et danse
La danse et la musique (...) me permettent de garder une certaine élasticité au niveau de mon cerveau (...) d’avoir un esprit d’équipe et de persévérance.
Je suis une personne dynamique et très dévouée dans toutes les activités dans lesquelles je m’implique. J’ai intégré l’ONG Action pour la Conservation de la Biodiversité en Côte d’Ivoire (ACB-Côte d’Ivoire) en 2017, en particulier pour aider à la communication et j’ai été nommée Secrétaire générale en 2020 et reconduite en 2022. Je joue un rôle très important au sein de cette ONG et j’ai permis de la redynamiser, que cela soit au niveau de la communication, que de l’organisation interne de la structure. J’ai notamment représenté l’ONG dans plusieurs ateliers nationaux de validation de l’avant-projet de loi portant préservation de l’éléphant et de la stratégie nationale de protection, de reconstitution et de valorisation de la faune sauvage. J’ai aussi intégré le Comité Web organisé par l’UICN-PAPACO depuis 2018 pour la création d’un site internet pour les projets du Programme des Petites Initiatives (PPI) dont l’ONG a déjà été bénéficiaire. Mon implication et mon dynamisme m’a permis de me démarquer et le PPI m’a invité à représenter l’ONG lors du Congrès mondial de la Nature de l’UICN en 2021 et à faire partie du comité de sélection de projets pour leur dernier appel à financement PPI 6. J’ai su me faire valoir lors du congrès mondial de l’UICN et ce qui m’a permis d’établir une collaboration avec une équipe de tournage de documentaire qui souhaitait réaliser un documentaire en Côte d’Ivoire et un de mes sites d’études a été ajouté à leur scénario sous ma recommandation. J’ai accueilli l’équipe et leur ai permis d’observer plusieurs espèces animales dont des chauves-souris et des singes verts au Parc national des Îles Ehotilé en moins de 48 h. Le documentaire nommé « WildLive Expédition Côte d’Ivoire » a été diffusé sur Ushuaïa TV en 2022 et sur TF1 en 2023.
Je suis aussi membre fondateur de la Société africaine de Primatologie et j’aide l’organisation au niveau de la communication.
J’apprends beaucoup en étant bénévole dans l’ONG ACB-Côte d’Ivoire, qui est quand même en lien avec mon travail. Cela m’a permis d’augmenter fortement mon réseau et de montrer mes compétences auprès de ce nouveau réseau. Cela m’a permis aussi d’acquérir des compétences complémentaires qui me sont utiles pour la suite de ma carrière.
De plus, je suis une danseuse et depuis que je suis en Côte d’Ivoire, j’ai intégré l’école Salsa Fun Club, où l’on apprend la danse de couple ou danse à deux, notamment la salsa, la bachata et la kizomba. J’ai intégré leur compagnie de danse et je fais des prestations dans divers événements et nous faisons plusieurs vidéos de groupe dans l’année. Je suis en train de me former avec eux pour devenir coach et les aider à partager notre amour de la danse aux nouveaux élèves.
La danse et la musique que je pratique depuis l’enfance, me permettent de garder une certaine élasticité au niveau de mon cerveau, me permettent d’être tolérante et d’avoir un esprit d’équipe et de persévérance. J’ai appris que rien n’est acquis dès le début et qu’avec la persévérance, on arrive toujours à un résultat. Cela m’a appris aussi le partage et je pense que ça m’a permis de garder ma joie tout au long de ma vie, malgré les difficultés familiales et financières.
Équilibre travail et vie personnelle
Il est difficile de trouver un équilibre entre le travail et le reste de notre vie. Nous n’avons pas vraiment d’horaires de travail et nous sommes obligés de nous fixer des barrières pour ne pas être 100 % dans le travail. Le fait de faire des activités en dehors du travail permet déjà de faire bouger la balance. J’essaie d’avoir au moins un jour où je ne touche pas à mon travail et prendre le temps pour faire des activités ou me divertir.
Il est important de prendre le temps d’entretenir sa vie sociale et de se reposer pour reprendre son souffle et continuer d’être efficace au travail.
Les autres activités comme la danse et la musique m’ont toujours permis d’avancer dans mes études et dans mon travail. Quand j’ai eu une période de plusieurs années où je ne pouvais ni jouer, ni danser en arrivant en Côte d’Ivoire, j’ai eu une phase dépressive, qui m’a amené à ne plus pouvoir travailler comme je le faisais avant. C’est en décidant de m’inscrire dans un club de danse que j’ai pu me retrouver et reprendre avec plus de facilité les activités au travail.
Quelques conseils
Ne craignez pas de suivre votre sixième sens.
Je ne regrette pas mes choix et je pense que même si j’ai vécu des expériences désagréables ou douloureuses, elles m’ont permis néanmoins d’arriver où je suis et de rencontrer les personnes que je connais. On peut toujours faire mieux, mais on ne peut pas savoir comment les choses seraient si j’avais fait un autre choix. Je conseillerai donc aux jeunes filles de croire en ce qui les passionne, de s’interroger sur le monde qui nous entoure et voir ce qu’elles peuvent y apporter à leur manière. Il est bien de se fixer des objectifs, mais il faut aussi prendre en compte son environnement physique et moral et s’adapter en fonction. Au fur et à mesure, on découvre de nouveaux parcours et domaines d’activités qui peuvent mieux nous convenir et changer un peu notre objectif de base. Ne craignez pas de suivre votre sixième sens.
Croyez en vous et faites ce qui vous plait. Trouvez ce qui vous passionne, vous verrez que vous trouverez une nouvelle énergie au fond de vous qui vous permettra d’aller au bout de vos objectifs.
Edité par Manon P. et Mazzarine D.
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Diorne ZAUSA : la diversité sauvage et ses enjeux de conservation
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